Le lundi, et tous les autres jours, relire un peu de poésie, méconnue & rare…
Moi seule, comme une maudite,
Moi la reine des fées,
Moi seule ne trouve jamais
L’âme sœur que je cherche.
En vain de mon trône de lys
Maintes fois suis-je descendue ;
Jamais longtemps je n’ai trouvé plaisir
Auprès d’un fils de la terre
Souvent dans les somptueuses nuits d’été,
Sous le voluptueux clair de lune
J’ai pensé : « voici ce qu’il me faut ! »
Et je me réjouissais déjà.
Mais toujours, au petit matin
Chaude et serrée contre mon cœur,
Je découvrais avec horreur
Dans mes bras la tête d’Anne
Etrange et fascinante poétesse, fasciné apr la mort, qui aimait Le Songe d’une nuit d’été et les bouffons de Shakespeare, lisait Schopenhauer, visitait les aliénées, nomma son cheval « nihiliste », et immortalisa – comme on peut le lire – son époux sous les traits d’un âne. Avant d’ajouter : « J’incline à tenir pour raisonnable tous ceux que l’on nommes fous. »
Qui était ce poète et cette très grande Femme ?
Oeuvre de Justin Novak
Ma curiosité est aussi piquée que le bras de la jolie dame ! Qui est-elle et qui est le poète ?
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Élisabeth Amélie Eugénie de Wittelsbach, dite « Sissi ». Etonnant, non ?
Eric, le « curieux gardien »
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Merci gardien,avis de tempête émotionnelle en vue….
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