Comme métier, je fais autre chose, je cherche des rats morts…
Je fouille dans de vieilles archives, je cherche des chroniques anciennes, des choses englouties par le temps.
C’est mon métier, j’appelle ça les rats morts.
Antonio Tabucchi, Nocture Indien
L’année liturgique d’un paria
Quand arrive l’Avent, je sens se lever un mauvais vent. Le jour de la Nativité, les natifs d’ici ont tendance à m’éviter. Et le jour de l’Epiphanie, ils me rejettent comme un épi fané.
Le Mercredi des Cendres, j’ai peur de me faire descendre. Pendant le carême, on me boude carrément. Le Dimanche des Rameaux, je m’ennuie comme un rat mort.
Le jour de Pâques, la situation est un peu moins opaque, mais à l’Ascension je m’écroule comme un pan de côte.
A la Toussaint, je n’arrête pas de tousser. Et ça recommence
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