LE COLLECTIONNEUR DE PROVIDENCE
ou Petit Traité de crânophilie
suivi de
L’AFFAIRE JOHN B. FROGG
ou Le mystère de la citation de l’écrivain mystère
Les amateurs de mystères, de brouillard, et de nuit sans lune peuvent se réjouir. Eric Poindron, avec son Collectionneur de Providence, propose un voyage labyrinthique entre réalité et illusions. S’amusant avec les vérités, puisque laquelle est la vérité, comme le dit en exergue l’auteur John B. Frogg, il emmène son lecteur pour mieux le perdre, puis le retrouver, dans cet étrange petit traité.
Voyage mené entre Lovecraft, les écrivains et leur double, Sir Arthur Conan Doyle, Lewis Carroll, et de mystérieux crânophiles, pour ne citer qu’eux ; exploration où des crânes décorent les étagères, tout autant qu’ils sont objet d’études ; où l’on cherche qui, finalement, est le maître du jeu, et qui est la créature. Ainsi, Eric Poindron invite le lecteur à s’égarer sans jamais s’écarter de la connaissance, lui offrant toujours indices, solutions, informations et réponses.
Dans ce recueil au genre indéfinissable, le narrateur conduit son personnage principal, l’écrivain-détective Hodgson, dans un périple diabolique dans le temps. À moins que ce ne soit le lecteur qui fasse ce voyage ; car, à son habitude, Eric Poindron s’amuse du vrai, du faux, et de l’occulte. Il emmêle puis démêle les faits, transformant ses lecteurs en détectives littéraires, les incitant à chercher ce qui se dissimulerait au travers de l’histoire et des notes.
Cet ouvrage ne se contente pas de narrer la rencontre entre un détective de l’occulte et un collectionneur érudit et énigmatique, il lui donne une raison, dont un certain Lovecraft fit un livre. Les découvertes réjouissantes y sont nombreuses, comme celle de cet étrange John B. Frogg, auteur mal connu, possédant lui aussi diverses vérités.
Le Collectionneur de Providence est bien plus qu’une simple nouvelle. Essai crânophilique, anthologie de l’occulte et du mystère, clé d’un coffre aux fonds multiples, les lumières n’y existent pas sans leurs ombres, et les histoires sans leurs secrets. Tel un manoir d’Écosse, les esprits y sont nombreux, les portes sont dérobées pour être mieux découvertes et les ténébreuxs couloirs mènent à la clarté. À condition de vouloir, ou pouvoir lever les rideaux.
LE COLLECTIONNEUR DE PROVIDENCE ou Petit Traité de crânophilie, suivi de L’AFFAIRE JOHN B. FROGG ou Le mystère de la citation de l’écrivain mystère, de Eric Poindron, éditions les Venterniers
Parution début juin et disponible sur le 31e Marché de la Poésie du jeudi 6 au dimanche 9 juin 2013 place Saint-Sulpice – Paris (Stand Castor Astral & les Venterniers)
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