Collectionner les timbres est moins encombrant – et moins bruyant – que collectionner les cloches. Quoi que.
Pourtant, je ne collectionne ni les uns, ni les autres. Quoi que.
Pour mon arrivée à Marseille
en ce beau mois d’Avril,
je collectionne désormais
les vers, les holorimes et autres rythmes,
les scansions, les hémistiches et césures en florilège,
plus un bouquet d’oxymore, des prosodies assonantes,
sonnantes et trébuchantes
assommantes parfois mais du cœur issues
des versets sans mètres
déversées sans maitre
ni esclave
libre, ivre
livre et vivre
l’envers vers
l’endroit des strophes
arrimées aux rimes…
… pour l ‘ heure … les emmerdes !
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Pour mon arrivée à Marseille
en ce beau mois d’Avril,
je collectionne désormais
les vers, les holorimes et autres rythmes,
les scansions, les hémistiches et césures en florilège,
plus un bouquet d’oxymore, des prosodies assonantes,
sonnantes et trébuchantes
assommantes parfois mais du cœur issues
des versets sans mètres
déversées sans maitre
ni esclave
libre, ivre
livre et vivre
l’envers vers
l’endroit des strophes
arrimées aux rimes…
Jusqu’à ce que mort m’essuie !
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Libre
sans repère ni repaire
il sait où il va
ici … ou là
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