Parcours

« Eric Poindron est un  rêve-à-tout » à surveiller de très près. » 

FRANÇOIS ANGELIER, FRANCE CULTURE

« Éric Poindron est le chef d’orchestre d’un monde délicieusement archaïque, son blog renoue avec les rêves fous des polygraphes décadents. Avec délectation, Éric Poindron distille la part des anges de vieux flacons oubliés. Passage obligé pour les curieux en tous genres, amoureux des livres et de leur texture. »

LE MAGAZINE DES LIVRES

Eric Poindron est éditeur – aux éditions du Castor Astral où il dirige la collection « Curiosa & caetera » -,  écrivain (Actes Sud, Flammarion, L’épure, Les éditions du Coq à l’Ane…), piéton, animateur d’atelier d’écriture critique littéraire.

Il s’intéresse à la petite histoire de la littérature et à ses excentricités : auteurs mineurs, petits éditeurs, bibliophilie, fous littéraires, sciences inexacts ou para-littérature. Il lui arrive aussi d’écrire sur la gastronomie, les vins et les alcools. Collectionneur d’objets insolites ou extravagants, il est aussi le curieux gardien d’un cabinet de curiosités ouvert au public. Il aime à faire croire qu’il pratique la bicyclette avec délectation, se prend pour un poète et affirme avec méthode, mais non sans stupeur, que les fantômes existent.

Quelques entretiens à DÉCOUVRIR ICI

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LA COLLECTION  « CURIOSA & CÆTERA »

Parce que la curiosité n’est jamais un vilain défaut, La collection « Curiosa » édite et réédite des ouvrages méconnus, insoupçonnables ou iconoclastes.

Objets littéraires illustrés à la facture soignée et à la typographie raffinée, les livrew curiosa & cætera , tour à tour cocasses, coquins ou « cocalanesques » réconcilient les amateurs de bibliophilie et les curieux avides de textes insolites.

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LE BLOG ET CE QU’ILS EN DISENT 

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 « Un jour, un blog » par Jacques Rosselin, FRANCE INFO

Voici le blog d’un amoureux un vrai. Non ne vous méprenez pas, vous ne trouverez pas de coquinerie dans les billets du Cabinet de curiosités. Eric Poindron est simplement amoureux de belles choses, surtout lorsqu’elles prennent la forme d’un texte, d’un film, d’une musique et bien sûr d’un objet. Il n’y a rien là d’extraordinaire direz-vous, et ce n’est, en tout cas, pas l’assurance trouver quelque chose de comestible à se mettre sous la souris. Ce rémois d’origine – eh oui de solide racine vinicole, qui sont souvent gage de bonne appellation, possède une capacité surprenante à créer un univers fait de mots, de photos anciennes, de vidéo dont le choix ne laisse, à l’évidence,  rien au hasard.

Une sorte d’esthétique « blogiene » qui doit certainement beaucoup au parcours d’un bonhomme insatiable et amoureux des livres. Successivement piéton à Paris, pèlerin et colporteur, il fut aussi, veilleur de nuit, déménageur bucheron nègre et scénariste. Il crée ensuite les éditions du Coq à l’Ane, se révèle écrivain voyageur, fait l’animateur d’émission de radio et de télévision, et j’en passe. Il aime autant l’étrange que la gastronomie, David Bowie que les légendes régionales.
Tout cela donne un blog toujours surprenant, érudit mais jamais ennuyeux , qui alterne textes longs et cours, ponctuations photos et vidéo, le tout livré sans cohérence particulière. Chaque billet est une découverte et il se dégage une harmonie naturelle de ces pages délicates. A déguster en particulier cette série sur l’art du canotage dans la littérature d’aventure, avec en contrepoint la photo d’un canoë contemporain, transparent et hyper design Ajoutez à cela un liste de lien,  une « blogroll », qui est un portail vers des liens magnifiques et vous devrez admettre que Eric Poindron n’usurpe pas son titre de gardien du cabinet des curiosités. La visite est indispensable.

« 20 BLOGS LITTÉRAIRES INCONTOURNABLES » par Elizabeth Flory, LE MAGAZINE DES LIVRES

Eric Poindron est un homme à tout lire. A tout faire aussi. Piéton à Paris, pèlerin et colporteur, veilleur de nuit – ici l’auteur aurait pu ajouter gardien de phare. N.D.L.R.- , déménageur, bûcheron, nègre, scénariste, écrivain et éditeur. Il est un cabinet de curiosités à lui seul. Chef d’orchestre d’un monde délicieusement archaïque, son blog renoue avec les rêves fous des polygraphes décadents. Avec délectation, Éric Poindron distille la part des anges  de vieux flacons oubliés. Passage obligé pour les curieux en tous genres, amoureux des livres et de leur texture. 

« Extension du domaine de la blogosphère chez Eric Poindron. » par Léo Scheer, éditeur, écrivain, producteur

Sur le site d’Éric Poindron, on découvre un Cabinet de curiosité, des Étrangetés, des Singularités au milieu desquelles j’aime déambuler.

« Une page d’un caractère particulier », par Nicolas Gary, ACTUALITTE, les univers du livre

Le Cabinet des curiosités : pour une fois, je vous invite à rester dans le domaine strictement littéraire qui est le nôtre. Voici le lien qui vous conduira vers le blog qu’anime avec adresse Eric Poindron, fondateur des éditions du Coq à l’Ane.

C.E.R.L.I, Centre d’études et de recherches sur les littératures de l’imaginaire – Université Paris XII

Cabinet de curiosité : le blog d’Éric Poindron fait la chronique de nombreux livres, évoquent divers thèmes dont plusieurs d’entre eux croisent les réflexions et les champs de recherche des Cerlistes.

« Le cabinet de curiosités des cabinets de curiosités » E-DITO, RECHERCHES ET PROSPECTIVES

Je vous concède mes impressions de prime abord : « oh-la-la-qu’est-ce-que-c’est-que-ce-truc-je-vais-avoir-l’air-maligne-de-faire-un-papier-sur-ce-blog-alors-que-j’en-comprends-pas-la-logique-mais-y-en-a-forcément-une-bon-sang ». Cependant rassurez-vous, car après quelques clics, tout s’est éclairé (Euréka).

Combiner, associer, imbriquer toutes ces rubriques dans un même blog semblent en effet étonnant, et pourtant Eric Poindron a su faire de ce mélange une potion magique dont l’ingrédient secret n’est autre qu’une plume bien aiguisée, ou devrais-je dire un clavier d’ordinateur bien rodé. Mais la plume et le clavier ne sont que les vecteurs de transmission des passions qui animent Eric, et qui de fait animent cet univers html. Il y a Reims d’une part, ou plus largement la Champagne-Ardenne, où il vit et travaille, et d’autre part, il y a le monde des livres et de l’édition, monde intimement lié à une autre passion, celle des cabinets de curiosités.

Mais au fait, qui est Eric Poindron ?

Eric Poindron, à en considérer la description faite de lui-même sur le blog, est un cabinet de curiosité à lui tout seul.

Il est le chef d’un monde mystérieux, onirique et chimérique juste comme il faut, à la fois perdu dans les profondeurs troglodytiques de Reims, les miscellanées d’hier et d’aujourd’hui. Il collectionne les collectionneurs (savez-vous qu’un encanolivrettiste collectionne les catalogues de vente aux enchères ?), fait un cabinet de curiosités d’autres cabinets de curiosités dénichés ça et là, dans l’histoire ou dans les livres. Ça, c’est la part qu’Eric nous laisse à voir dans le monde virtuel.

Toutefois, il ne faut pas s’imaginer qu’Eric n’a pas les pieds sur terre. Bien au contraire. Il semble même que cet homme a plus que deux pieds, et sans doute plus que deux mains, tant il s’adonne à des activités, à des métiers variés, dans lesquels il ne peut s’empêcher d’injecter un peu de mystère. Ainsi, il a fondé depuis 1997 les éditions du Coq à l’Âne, qui se proposent d’explorer l’imaginaire de la Région Champagne-Ardenne. Il est par ailleurs écrivain, animateur de radio et de télévision (France 3), mais aussi, dixit le blog, « piéton à Paris, pèlerin et colporteur, […] veilleur de nuit, déménageur, bûcheron, nègre et scénariste […] ». Je vous avez prévenu, il en fait des choses ce monsieur.

Il propose aux lecteurs une citation extraite du Journal de Gérard Macé dans la Nef des Fous, « je cherche un accord imprévu dans le bruit du monde, une coïncidence à défaut d’une rime ». Ne serait-ce pas là ce qu’Eric entend trouver aussi, dans l’ombre de son cabinet de curiosité ? Et ne cherche-t-il pas par ailleurs, dans ce bruit du monde, en illustrant ses billets et articles de nombreux crânes ou autres têtes de mort, à nous rappeler la vanité de l’homme, et par extension, la vanité de ce que ce dernier amasse et collectionne ?

Toutes ces questions sont évidemment ouvertes et ne sont que suggestions pour tenter de comprendre le monde d’Eric. Mais après tout, le terme « mystérieux » parle de lui-même. « Qui est difficile à comprendre, à expliquer. » (Le Petit Robert).

Alors n’insistons pas, et contentons-nous d’apprécier de pouvoir encore découvrir du mystère sur Internet, milieu de la connaissance et du « je peux tout savoir ».

Pour plus de mystères, entrez sur le blog. 

LETTRES LIBRES, chroniques littéraires

L’autre jour, pour la énième fois, je me faufilai dans les coins et dans les recoins du  Cabinet des curiosités, des étrangetés et des singularités de Eric Poindron. Allez-y si vous ne connaissez pas. Cet endroit, tout de flammeroles et de fumerolles essentielles, est proprement fantaisiste et foutraque où règnent en permanence la fête et la folie, c’est un fabuleux pandémonium en trompe-l’oeil ; en outre, il m’est aisé de deviner en Poindron un faux farfelu, un vrai feu, bref un éclaireur avisé (et éclairé) pour époque enfumée.

 PAS VU PAS PRIS, blog littéraire

 Pour qui ne connaît pas, cette semaine, le site à découvrir c’est celui d’Eric Poindron ! Son Cabinet des curiosités, des étrangetés & des singularités est un must… Sans équivalent. On y trouve tout ce qui n’existe nulle part ailleurs. A visiter inlassablement. Jusqu’à tomber de sommeil…

« Une invitation à la ballade » par Mikaël Lugan, LES FÉÉRIES INTÉRIEURES

Dans la maison d’Eric Poindron grand’ouverte à toutes les curiosités, il y a des bouquins, des boussoles, des coups de vent du Tonkin, des chimères au regard qui affole, des momies écrivant des mots doux, l’oeil de verre d’une authentique grand-mère, de vieux grimoires de magie noire, un moine de Cordoue, un cercueil vide et des terre-pleins, la salamandre s’accouplant au tamanoir, une colombe sombre et un corbeau candide, les cendres du phénix, une très lourde armoire, des spectres qui chuchotent dans un coin d’ombre, maints ptyx, des fées virides dans des bocaux gardés par des mantes religieuses défroquées, le sceptre d’un squelette, d’étranges airs oubliés et lointains, quelques bonbons croqués, d’éblouissantes mains de gueuses, les langes du petit Jésus, des nuits blanches repliées, des ailes d’ange, des bossus aux pieds liés, et bien d’autres choses encore, dans la maison d’Eric Poindron où tout se passe comme du coq-à-l’âne… et dont je reviens avec un souvenir du maître des lieux, un paulfort beau souvenir, que je dépose dans ma maison à moi.

« Un lien ? Faites passer ! Eric Poindron et ses curiosités », Rodolphe Trouilleux, PARIS INSOLITE

Eric Poindron est un drôle de Zig. Je l’ai rencontré la première fois au Salon du livre de Paris. (…) A Reims, son cabinet de curiosités est ouvert au public. Il étudie, collectionne, répertorie et classe les cabinets de curiosités.

Retrouvez le sur son blog Vous ne le regretterez pas !

« Du côté d’ailleurs  » par Georges Flipo, écrivain

J’ai eu une grand-mère dont la maison était si grande que je n’ai jamais pu la visiter. En fait, elle n’était peut-être pas si grande, ce sont mes souvenirs d’enfance qui doivent me jouer des tours, mais la circulation en était d’une extrême complexité. Je reste convaincu que l’architecte avait construit des plans dont la seule vocation était de perdre à jamais, dans ses escaliers à double révolution, ses triples portes et couloirs inutiles, tout cambrioleur imprudent. Plusieurs d’entre eux ont traîné pendant des années entre ces murs, gémissant le jour et hurlant la nuit, implorant le pardon. Mais les consignes étaient claires « Ils ont été assez malins pour entrer, qu’ils soient assez malins pour sortir ».

On rôdait de chambre en chambre, inquiet de rencontrer leurs fantômes. Chaque pièce avait son odeur, son mobilier étrange : senteurs d’encens et meubles chinois, vitraux arts déco et commodes empire, parfums de pommes d’hiver et mobilier provençal, je ne sais plus si c’est mon imagination qui a recréé tout ça. Ce que je sais, c’est que ce passé-là me remonte à la tête, en grandes bouffées poussiéreuses, quand je me promène chez Eric Poindron, dans son cabinet de curiosités.

N’allez pas le visiter, partez vous y perdre, c’est bien plus amusant. Il y a dans ce blog un délicieux dandysme négligemment entretenu, une esthétique de la vieille chose qui surprend. On se croit à la déballe des puces, à la prime aurore, quand les marchands ne savent pas plus que leurs visiteurs ce qu’ils vont sortir du coffre. On tombe sur des questionnaires auxquels personne ne répond, sur des rubriques à brac, sur des chroniques feuilletons dont chaque épisode semble trimestriel, sur de soudains coups de cœur que le passant est invité à partager (c’est ainsi que nous nous sommes connus, nous avons tous deux la même passion pour l’irremplaçable Jeeves de P.G. Wodehouse), sur des listes de liens classés selon des codes indécryptables, menant vers des sites qui paraissent soudain maléfiques. On clique au hasard, pas trop fort, pour ne pas faire voler la poussière, on se faufile entre des collections d’objets anciens qui n’ont en commun que leur absence de point commun. On se dit qu’il se fait tard, qu’il serait temps de rentrer, qu’on a son propre blog à nourrir. Mais l’on reste.

Pourquoi ? J’ai fini par en comprendre la raison : je visite ce blog comme je fouinais chez ma grand-mère, j’ai et j’avais la certitude qu’un tel « accumoncellement » doit forcément cacher quelque chose : un trésor.
Si vous en sortez vivant, revenez ici nous dire ce que vous avez pensé de la visite. Si vous avez trouvé le trésor, n’en parlez pas, ne laissez aucun indice, il faut que chacun le trouve tout seul. Et, bien entendu, défense de l’emporter.

CROISER LE FAIRE, éditeur

 Fascinant et poétique, ce blog est plein de jolies surprises, en images comme en mots. C’est donc avec une fierté gourmande et assumée que les éditions « Croiser le Faire » y figurent désormais. 

HAN RYNER, études littéraires

Je n’oublie pas le Cabinet de curiosités de Eric Poindron, éclectique, foisonnant, lui aussi splendidement illustré. Il faut y entrer, et s’y perdre… Je signale notamment une rubrique « Diogène » (Monsieur Poindron fait l’honneur à Han Ryner d’y reprendre Le Songe de Diogène) et un bien joli billet sur Jules Mougin. 

LA TAVERNE DU DOGE LOREDAN, études littéraires

 Si vous étiez tenté de vous perdre dans les méandres du cabinet de curiosités, vous pourriez aborder la cryptozoologie, des livres presque oubliés à ne pas oublier, des expériences de laboratoire, des fous littéraires ou même la gastronomadie. Dans ce bric-à-brac ineffable, le génialement banal côtoie les ombres inquiétantes de ce qui touche de près ou de loin le microcosme littéraire. Le mot d’ordre semble être le délicieux désordre.

L’une des particularités, et pas des moindres, de ce lieu attrayant, est l’intéractivité des billets, sous la forme de devinettes, de questions ouvertes, ou d’ouvertures savamment proposées.

Pour les curieux, le blog de l’infatigable Eric Poindron constitue une mine inépuisable.

BIFFURES CHRONIQUES, chroniques littéraires

Eric Poindron tient le blog le plus littérairement hétéroclyte que je connaisse, et dans la foulée (qu’il a probablement plus longue que moi), je case des mots de plus de trois syllabes.

Sur son blog, le Cabinet des curiosités, il nous donne à voir de l’étrange, de l’extraordinaire, de l’incongru, alliant l’image et le texte avec à-propos parfois, avec malice souvent. La curiosité doit être son principal trait de caractère pour rapporter ainsi des icones, photos ou dessins aussi variés qu’introuvables.

Son érudition s’en nourrit, ainsi que de son goût des voyages probablement. J’ai appris qu’il était chroniqueur littéraire, écrivain et fondateur d’une maison d’éditions (les éditions du coq à l’âne NDLR), mais ne le connaît qu’à travers son blog. Ce garçon bien élevé au sens de l’humour subtil pousse la courtoisie jusqu’à aimer les plaisirs de la bouche et du pied devant l’autre – la meilleure façon de marcher -, et croyez moi, un homme qui aime les fines de claire de Gillardeau et la randonnée ne peut être foncièrement mauvais.

Ses articles sur des auteurs à découvrir ou redécouvrir font ma joie, loin des ennuyeux classements des meilleures ventes du mois et me font coucher moins inculte mais avec une liste de livres à lire qui s’allonge comme le nez d’un certain P.

LITTÉRATURES & COMPAGNIES

Comme il est difficile de rendre compte d’un blog monumental par l’ampleur des domaines qu’il brasse, par l’inventivité, la diversité de ses champs. Poindron est un petit diable au bon sens du terme, tant sa biographie montre sa puissance d’intervention dans divers secteurs de l’art et de la pensée. Ce Blog est à l’image de son auteur : large, divers, imprévisible, surprenant. Il suffit de lire la colonne des catégories pour découvrir sur quels territoires Poindron nous conduit et à la faveur de nombreux détournements, chemins de traverses, affluents et confluents. Un indice : ouvrez la rubrique « écrivains » et découvrez la liste des auteurs sur lesquels il a écrit et vous comprendrez que ses choix ne sont pas « innocents »… Allez-y, prenez du temps et découvrez le monde de Poindron dans ce Cabinet ouvert.

IN TEXTO, revue spécialisée dans le monde du livre

On ne présente plus Eric Poindron… pour la bonne raison qu’il le fait lui-même, à sa manière : « Piéton à Paris, pèlerin et colporteur, veilleur de nuit, déménageur, bûcheron, nègre et scénariste. »
Complétons avec un morphotype en tronc d’arbre, une barbiche de savant, une langue et des pensées fécondes, inclassable en fait. Les blogs aurait été inventés pour lui que ça n’étonnerait personne : il peut y donner la pleine mesure de sa volubilité, de sa fantaisie, de son goût immodéré pour les livres, des auteurs, des voyages, de la gastronomie, du contrepied. Dans son « Cabinet de curiosités » il promène le visiteur comme dans un jeu de piste, au milieu de tous ses trésors, de sa bibliothèque, de ses photos saugrenues.

EL GABINETE DE CURIOSIDADES DE ÉRIC POINDRON

POCO a poco las reticencias que tenía hacia los blogs han ido desapareciendo. He ganado gracias a ellos algunos amigos y he descubierto espacios, autores, complicidades que de otro modo no habría podido conocer.

Buscando una fotografía de Patrice Molinard, he dado con un blog del escritor francés Éric Poindron que me ha parecido muy valioso, o mejor dicho, he dado con dos, uno detenido y otro en marcha: literatura de la que todavía merece la pena, autores marginales, excéntricos, out siders por la fuerza de los empujones de las modas y de los prejuicios, fotografía, cine, personajes, pintura, música y esas « curiosidades » a las que algunos no podemos renunciar porque de una manera o de otra forman parte de nuestra vida.
El viaje creo que merece la pena.

Miguel Sanchez-Ostitz, écrivain

 

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Illustration de Casajordi

 

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