LES VENTERNIERS & L’ÉTRANGE QUESTIONNAIRE



Dans l’argot français et suivant la définition du lexicographe Alfred Delvau, un venternier est un « voleur qui s’introduit dans les maisons par la fenêtre ». Décliné au pluriel, c’est le nom qu’a adopté une maison d’édition artisanale qui fait souffler, depuis le Nord, un vent léger et frais sur la poésie. Les portes de l’imaginaire sont ici grandes ouvertes et c’est par la fenêtre de la fiction que nous entrons dans ce questionnaire étrange et merveilleux. une invitation étonnante à plonger en soi qui susurre en guise de réponse : « Connais-toi toi-même. »
© Nicolas Daniel Dutent pour L’Humanité
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MARGINALIA & CURIOSITÉS

 

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MARGINALIA & CURIOSITÉS
ou
petites histoires & géographie curieuse des cabinets de curiosités

Prix A.Ribot 2015

Le cabinet de curiosités abrite des objets savants, insolites, poétiques, et constitue un lieu d’érudition et de création. Parce que le secret de la composition est l’art de la rencontre, les êtres et les choses cohabitent dans cet « espace-monde », au sein duquel le gardien du cabinet de curiosités veille sur les mystères et la fantaisie et détient les clés de la séduction. Avec Éric Poindron, le cabinet de curiosité se trouve à une adresse postale ou dans l’espace démultiplié et virtuel de la toile, ou même encore au creux des pages d’un livre, lui-même, dans un jeu de miroir, invité du cabinet de curiosités et objet de séduction par excellence. Aussi, au fil de la succession et surtout de l’entrelacement des spicilèges marginaux, le lecteur que l’on souhaite curieux, c’est-à-dire rigoureux (dans son souci d’émerveillement) et concentré (dans son attention à l’excentricité), découvrira…

Citations, Biblionomadie, Bibliopathonomadie, Livres rares, Fantômes, Livres introuvables, Jeux d’échecs, Auteurs qui n’existent pas, Pierres – peut-être – précieuses, Disparus de la littérature, chats fantômes, fous littéraires, poètes essentiels, sphère armillaire, Livres étranges & singuliers, « Oubliés, délaissés dédaignés », Gérard de Nerval, Passeurs de livres, Typographie insolite & jubilatoire, Licorne, Orthotypographie, Coquetteries graphiques, Papillons, Alfred Kubin, Caviar et caviardage, Collectionneurs, Johannes Kepler, Coquilles en tout genre, Cryptozoologie, Palimpsestes, Mots rares & précieux, Globes terrestres, Machines à écrire, Bibliothèques méconnues & secrètes, Babel-liens, Conversations et badineries, Repentir, Fantômes de bibliothèque, Labyrinthes, Maréchal Ney, Gaston Leroux, Gastronomadie, Momies, « Ranger / classer », Unica, Rhinocéros, Wunderkammer, Personnages & portraits, Iconographie livresque, Passage en Revues, Crânes, Miscellanées & spicilèges bibliomaniaques, Edgar Allan Poe, Livres monstres, Merle blanc, Livres-Mondes, Dans les marges, Julio Cortázar, Artefact, Charles Nodier, Faux livres, Objets imprimés, Bibliophile, Bibliomanie, Bibliolâtrie, Promenades littéraires, Unica, Marginalia, Occulte & co, Et cætera.

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Le lecteur s’en apercevra bien tôt – dès l’avant-propos intitulé « Le Beau est toujours bizarre » par A. Sanchez : loin de constituer une simple accumulation d’objets hétéroclites, le visage du cabinet de curiosités est celui de son créateur, ou plutôt « son reflet diffracté dans un miroir concave ». Aussi, tout le livre-cabinet de curiosités dit son architecte : le choix des objets curieux, la manière de les présenter, de les mettre en lien et celle, tout aussi singulière, d’ouvrir ses portes au monde. Mais puisque l’ouvrage se veut marginal, et qu’il faut l’avouer son curieux créateur l’est également, le collectionneur-auteur ne se contente pas d’être présent dans l’interligne, il se signale lui-même à son lecteur et s’invite dans son propre cabinet, devenant ainsi créature (quitte à s’imaginer « une belle taxidermie », et « des yeux de verre du meilleur effet », et à conseiller « au propriétaire de [s]a dépouille de glisser ses objets usuels – briquet, coupe-cigare, et même crayon de papier, cloche pour les domestiques, loupe, lunettes demi-lunes pour la lecture – dans les poches profondes de [s]on élégante robe de chambre afin de ne pas avoir à les chercher »). On l’aura compris, avec ce nouvel ouvrage Éric Poindron défie les genres et se joue des normes pour offrir à celui qui désirera le suivre un étonnement qui n’aura d’égal que le plaisir de sa lecture.

Du reste, l’ensemble n’est pas clos : au lecteur de prendre sa place dans les vastes marges des pages ou dans les vastes pages des marges…

L’éditeur

 

EXTRAITS

« Quand mes notes sont trop longues pour tenir dans l’espace d’une marge, je les confie à une feuille de papier que je glisse entre les pages et que je fixe par de la gomme. Il se peut que tout cela ne soit qu’une manie, quelque chose de banal et d’inutile. Cependant j’y prends plaisir. »

Edgar Allan Poe, Marginalia

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Spicilèges & repentir

Repentir : terme désignant une modification apportée à une peinture. Le repentir implique un travail beaucoup plus important que celui d’une simple retouche, car il intervient généralement pour des raisons esthétiques ou iconographiques.

Le repentir « spicilègique » pourrait être ce(s) petit(s) rien(s) sans intérêt(s) ni logique(s) retrouvé(s) ; des curiosités de poches, entre le compendium superflu et modèle réduit, le spicilège portatif, les miscellanées légères & inutiles.

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Dans le jargon bibliophilique, un livre fantôme est difficile à dénicher puisqu’il ne reste à sa place, sur les étagères publiques, que le carton d’identité qui attestait de sa présence et de son existence.

Le Codex Gigas ou Bible du Diable n’est pas un livre fantôme.

Note de l’éditeur : le lecteur aura le plaisir de l’admirer en couverture de notre ouvrage.

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Un plateau d’huitres est presque un cabinet de curiosités.

Une machine à écrire pourrait être un cabinet de curiosités.

Bien que savamment tachetée, la peau de la girafe n’est pas tout à fait un cabinet de curiosités.

Un cimetière n’est pas un cabinet de curiosités ; la tombe d’Edgar Allan Poe, à Baltimore, est encore moins un cabinet curiosités.

Le Brouillard du 26 octobre – de Maurice Renard – est un cabinet de curiosités grandeur nature, et pour cause !

La typographie est presque un cabinet de curiosités.

Les souterrains de la ville de Lyon ont parfois l’apparence d’un cabinet de curiosités.

Le cabinet sanglant de Barbe-bleue n’est ni un cabinet d’anatomie – plus pâle que celui des squelettes blanchis – ni un cabinet de curiosités.

Le labyrinthe est une collection de cabinets de curiosités.

Un confessionnal n’est pas un cabinet de curiosités.

Le voyage – tous les voyages – autour de la chambre peuvent devenir un cabinet de curiosités.

Le Tour du jour en 80 mondes, de Julio Cortázar (Gallimard, 1969) est un cabinet de pensées curieuses et divergentes mijotées « comme un fond de cuisson ».

Le pigeon-marsupial, aperçu par le jeune Victor Hugo – et confirmé par Charles Nodier – lors du sacre de Charles X, en 1825, qui niche dans les tours de la cathédrale de Reims, est assurément un cabinet de curiosités volant.

La machine à écrire est un cabinet de curiosités qui fait du bruit.

Le Codex Gigas ou Bible du Diable est peut-être plus étrange qu’un cabinet de curiosités.

Le cinéma et la poésie – Venezia central – de l’artiste-orchestre F. J. Ossang sont un seul et même cabinet de curiosités.

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Marginalia & curiosités, Éric Poindron, éditions les Venterniers • collection « La Chambre forte »
22 x 15 cm • 120 pages • 27 euros

Pour découvrir les éditions les Venterniers on clique ICI

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Éric Poindron est éditeur – aux éditions Le Castor Astral où il dirige la collection « Curiosa & cætera » –, écrivain (Actes Sud, Flammarion, L’Épure, Les éditions du Coq à l’Âne…), piéton, animateur d’ateliers d’écriture, critique et cryptobibliopathonomade. Il s’intéresse à la petite histoire de la littérature et à ses excentricités : auteurs mineurs, petits éditeurs, bibliophilie, fous littéraires, sciences inexactes ou para-littérature. Il lui arrive aussi d’écrire sur la gastronomie, les vins et les alcools. Collectionneur d’objets et d’instants insolites, il est aussi le curieux gardien d’un cabinet de curiosités ouvert au public. Il aime à faire croire qu’il pratique la bicyclette avec délectation, se prend pour un poète et affirme avec méthode, mais non sans stupeur, que les fantômes existent.

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© Illustration Isla Louise

BIBLIOPATHONOMADIE…

Peter Pan ou Essai sur la biblionomadie appliquée à l’égard des magiciens de grand chemin

Par François Bétremieux *

C’est cette fois au tour du fondateur de l’atelier des curiosités « Des mots, des Pas & des curiosités », Éric Poindron, de s’installer dans le fauteuil de l’invité d’honneur afin de revenir sur son parcours et son oeuvre. Rodolphe Trouilleux et moi-même – ses amis et lecteurs – sommes les enquêteurs et suivons les traces champenoises, cévenoles et parisiennes de l’auteur.

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Soirée « Des Mots, des Pas & des Curiosités » autour de Stevenson et de l’égarement à travers les livres, avec François Bétrémieux, Eric Poindron & Rodolphe Trouilleux

C’est sous ses Belles étoiles (Flammarion, 2001) que le conteur nous convie. Dans cet ouvrage, il revient sur sa ballade dans les Cévennes, à la rencontre de Stevenson. Comme l’écrivain écossais, à 28 ans, il a pris son bâton de pèlerin, pour explorer le sud de la France. Celui qui se définit comme un « provincial, avec des curés, à boire de la soupe électrique : de la poudre avec de l’eau », habitait pourtant la capitale avant son départ. Mais pourquoi l’avoir quittée ? « Pour me tirer de Paris. Après mon livre Riccardo Freda, un pirate à la caméra (Actes Sud, 1995), je voulais partir car j’avais une camisole d’écrivain du cinéma. Stevenson disai t: “Le dehors guérit ”. Lui a tout exploré (…) Ce livre n’est pas un roman, ni un récit de voyage. Chaque fois que j’édite un livre, c’est pour qu’il y ait un homme derrière. L’histoire du cinéma, je m’en fiche. Celle de la littérature aussi. » À la grande histoire de la littérature, il préfère mettre en lumière les oubliés, les « perdus de vue ». Ce n’est pas tant l’oeuvre qui compte, c’est la personne qui l’a façonnée.

 Belles étoiles n’est pas une biographie de Stevenson, même s’il s’agit d’un hommage,  l’auteur de L’Étrange cas du docteur Jekyll et Mister Hyde traverse les pages comme un prétexte. Un prétexte aux rencontres. Le livre est ainsi habité par plusieurs personnages : Selma la yéménite, Lucifugus Merklen, Daniel l’ami de voyage et surtout une ânesse (lire Belles étoiles nous fait comprendre son importance). Éric nous apprend que Selma était une amie de Doisneau, Giraud et toute la bande. Et quant à Merklen? « C’était un riche assureur, ami du sculpteur Gérard Lardeur. Il a viré sa vie pour se tirer en province. Il a par notamment transformé une boucherie en boucherie humaine et a travaillé sur un piège à humain (…) Ce livre est extrêmement ethnographique. Je me baladais comme un gamin. Tout m’amuse, un Paris-Reims en train par exemple. À Le Monastier-sur Gazeille, être dans une rue fantôme me plaisait. Les plus belles rencontres du livre sont celles que j’ai inventées. »

 Mystification, supercherie,trompe-l’oeil, illusion: autant de termes pour qualifier l’oeuvre de l’auteur de Mystères, diableries et merveilles en Champagne-Ardennes et dans le reste du monde (éditions du  Coq à l’âne, 1999), qui écrit à la manière de Cendrars, mêlant réel, vécu, imaginé, fantasmé. Cet aspect de son écriture est d’ailleurs le thème de la deuxième partie de l’atelier. Sensible aux légendes, aux contes ou encore aux fantômes, le directeur de la collection «Curiosa & caetera » aux éditions du Castor Astral se charge de traquer l’insolite, le curieux, les éloignés des bibliothèques classiques: « Érudit est un mot qui m’a toujours intéressé. Depuis que je suis enfant je me dis que je veux être érudit ». Cette attitude s’illustre parfaitement dans De l’Égarement à travers les livres (Le Castor Astral, 2011) : l’auteur y emploie son érudition pour s’amuser à perdre le lecteur avec des auteurs, des livres et des rumeurs existants ou non. L’écrivain parle avec l’assistance la figure mythique des enfants sauvages, décrite dans le livre au titre éponyme de Lucien Malson (10/18, 2002). L’enfant sauvage fascine les hommes et les force à poser cette question essentielle: qu’est-ce qu’un homme ? Cette question anime le journal tenu par le docteur Jean Itard, chargé de “socialiser” Victor de l’Aveyron – un enfant trouvé dans une forêt en 1799.

Au cours de la soirée, Éric Poindron a ouvert son cabinet de curiosités à une assemblée ravie, pour évoquer ce qui l’attire et l’anime. Les péripéties du naturaliste Étienne Geoffroy Saint-Hilaire pour ramener de Marseille à Paris la première girafe débarquée en France sont ainsi arrivées à nos oreilles avec force détails et engouement. Une histoire fabuleuse parmi tant d’autres au cours de cette soirée, Éric Poindron nous a menés hors des sentiers battus pour nous en mettre plein la vue (il aime à dire que la vie est un spectacle).

Il faut dire que ce rétif du monotone arpente les marges à l’envie. Il se projette dans l’inédit, part à la rencontre de ce qu’il n’a pas encore vécu. En témoigne la parution prochaine de son livre chez les Venterniers, une maison d’édition aux livres faits main: Le Collectionneur de Providence ou Petit Traité de crânophilie  (Venterniers, 2013).

Cette soif de découvertes n’a d’égale que sa générosité. Son besoin de partage. Il tire un mode de vie de ses rencontres, de ce monde qui devient centre d’intérêt. Telle pourrait être l’attitude à retenir d’une soirée passée en compagnie d’Éric Poindron. Pour l’anecdote, celui qui veut apprendre sans cesse dit parfois que s’il avait eu Internet enfant, il n’aurait jamais déconnecté. On le croit sans peine. Surtout lorsque l’on assiste aux ateliers des curiosités chaque semaine, lieu de tous les possibles, de philanthropie s’il en est.

Éric Poindron use de la métaphore de transfusions faites les uns aux autres pour décrire ce rendez-vous hebdomadaire. Et voilà comment, moi, je le décrirai : affabulateur, poète, maraudeur, rabelaisien, fou, vagabond, magicien, champenois, franc, avisé, noctambule, passionnant, amateur de livres, de plus ou moins belles histoires, farfadet, pirate, habitant du pays des merveilles, lecteur insatiable, rêveur, filou, amuseur public, conteur hors pair, complice de John B. Frogg, un peu Peter Pan… Mais je songe aussi, en finissant le portrait de mon ami, à son créateur, James Matthew Barrie, qui affirmait « Ceux qui ensoleillent la vie des autres éclairent également leur propre existence. »

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Ouvrages évoqués durant la soirée

Belles étoiles (Flammarion, 2001)

Mystères, diableries et merveilles en Champagne-Ardennes et dans le reste du monde (éditions du  Coq à l’âne, 1999)

De l’Égarement à travers les livres (Le Castor Astral, 2011)

Le Collectionneur de Providence ou Petit Traité de crânophilie d’Éric Poindron (Venterniers, 2013)

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 Liste non exhaustive de personnages et de livres évoqués :

– La bête du Gévaudan : dite la «dévorace»

 – Henry James

 – Naguib Mahfouz

– Nicolas Edmé Restif de la Bretonne

– Lewis Carroll & Alice au pays des merveilles

– Lovecraft

– Truffaut  & L’enfant sauvage

Sans oublier tous les autres…

 * François Bétremieux est le créateur et l’animateur du blog réjouissant L’ENGOUEMENT DE LA PUCE à découvrir ICI 

© François Bétremieux & L’Engouement de la puce

« DES MOTS, DES PAS & DES CURIOSITÉS »

Avis aux curieux inspirés, aux amateurs de littérature, d’art sous toutes ses formes et de rencontre rares, chaque semaine, à Paris, le mercredi ou jeudi, de 19 h 30 à minuit – et plus -, Eric Poindron reçoit dans un lieu privé un créateur et un « honnête homme » (écrivain, éditeur, journaliste, critique littéraire, artiste, plasticien, peintre, sculpteur, musicien, magicien, voyageur ou personnage surprise).

Quatre heures, et souvent, plus entrecoupées par une pause dînatoire. Un moment rare et précieux pour les collectionneurs de découvertes.

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Renseignements, explications et programme auprès de Eric Poindron : coqalane@wanadoo.fr  ou 06 40 21 19 56

CRANOPHILIE

Le Collectionneur de Providence ou Petit Traité de crânophilie

 suivi de

L’Affaire John B. Frogg ou le mystère de la citation de l’écrivain mystère

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Les amateurs de mystères, de brouillard, et de nuit sans lune peuvent se réjouir. Éric Poindron, avec son Collectionneur de Providence, propose un voyage labyrinthique entre réalité et illusions. S’amusant avec les vérités, puisque laquelle est la vérité, comme le dit en exergue l’auteur John B. Frogg, il emmène son lecteur pour mieux le perdre, puis le retrouver, dans cet étrange petit traité.

Voyage mené entre Lovecraft, les écrivains et leur double, Sir Arthur Conan Doyle, Lewis Carroll, et de mystérieux crânophiles, pour ne citer qu’eux ; exploration où des crânes décorent les étagères, tout autant qu’ils sont objet d’études ; où l’on cherche qui, finalement, est le maître du jeu, et qui est la créature. Ainsi, Éric Poindron invite le lecteur à s’égarer sans jamais s’écarter de la connaissance, lui offrant toujours indices, solutions, informations et réponses.

Dans ce recueil au genre indéfinissable, le narrateur conduit son personnage principal, l’écrivain-détective Hodgson, dans un périple diabolique dans le temps. À moins que ce ne soit le lecteur qui fasse ce voyage ; car, à son habitude, Éric Poindron s’amuse du vrai, du faux, et de l’occulte. Il emmêle puis démêle les faits, transformant ses lecteurs en détectives littéraires, les incitant à chercher ce qui se dissimulerait au travers de l’histoire et des notes.

Cet ouvrage ne se contente pas de narrer la rencontre entre un détective de l’occulte et un collectionneur érudit et énigmatique, il lui donne une raison, dont un certain Lovecraft fit un livre. Les découvertes réjouissantes y sont nombreuses, comme celle de cet étrange John B. Frogg, auteur mal connu, possédant lui aussi diverses vérités.

Le Collectionneur de Providence est bien plus qu’une simple nouvelle. Essai crânophilique, anthologie de l’occulte et du mystère, clé d’un coffre aux fonds multiples, les lumières n’y existent pas sans leurs ombres, et les histoires sans leurs secrets. Tel un manoir d’Écosse, les esprits y sont nombreux, les portes sont dérobées pour être mieux découvertes et les ténébreux couloirs mènent à la clarté. À condition de vouloir, ou pouvoir lever les rideaux.

Le Collectionneur de Providence ou Petit Traité de crânophilie suivi de L’Affaire John B. Frogg ou le mystère de la citation de l’écrivain mystère, de Eric Poindron, éditions les Venterniers – livre fait-main • 15 x 10,5 cm • 96 pages à découvrir chez les Venterniers

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Eric Poindron est éditeur et directeur de collection – aux éditions du Castor Astral où il dirige la collection « Curiosa & cætera » -, écrivain (Actes Sud, Flammarion, L’épure, Les éditions du Coq à l’Ane…), piéton, animateur d’atelier d’écriture et critique.

Il s’intéresse à la petite histoire de la littérature et à ses excentricités : auteurs mineurs, petits éditeurs, bibliophilie, fous littéraires, sciences inexactes ou para-littérature. Il lui arrive aussi d’écrire sur la gastronomie, les vins et les alcools. Collectionneur d’objets et d’instants insolites, il est aussi le curieux gardien d’un cabinet de curiosités ouvert au public. Il aime à faire croire qu’il pratique la bicyclette avec délectation, se prend pour un poète et affirme avec méthode, mais non sans stupeur, que les fantômes existent.

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CRANOPHILE

LE COLLECTIONNEUR DE PROVIDENCE

ou Petit Traité de crânophilie

suivi de

L’AFFAIRE JOHN B. FROGG

ou Le mystère de la citation de l’écrivain mystère

Les amateurs de mystères, de brouillard, et de nuit sans lune peuvent se réjouir. Eric Poindron, avec son Collectionneur de Providence, propose un voyage labyrinthique entre réalité et illusions. S’amusant avec les vérités, puisque laquelle est la vérité, comme le dit en exergue l’auteur John B. Frogg, il emmène son lecteur pour mieux le perdre, puis le retrouver, dans cet étrange petit traité.

Voyage mené entre Lovecraft, les écrivains et leur double, Sir Arthur Conan Doyle, Lewis Carroll, et de mystérieux crânophiles, pour ne citer qu’eux ; exploration où des crânes décorent les étagères, tout autant qu’ils sont objet d’études ; où l’on cherche qui, finalement, est le maître du jeu, et qui est la créature. Ainsi, Eric Poindron invite le lecteur à s’égarer sans jamais s’écarter de la connaissance, lui offrant toujours indices, solutions, informations et réponses.

Dans ce recueil au genre indéfinissable, le narrateur conduit son personnage principal, l’écrivain-détective Hodgson, dans un périple diabolique dans le temps. À moins que ce ne soit le lecteur qui fasse ce voyage ; car, à son habitude, Eric Poindron s’amuse du vrai, du faux, et de l’occulte. Il emmêle puis démêle les faits, transformant ses lecteurs en détectives littéraires, les incitant à chercher ce qui se dissimulerait au travers de l’histoire et des notes.

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Cet ouvrage ne se contente pas de narrer la rencontre entre un détective de l’occulte et un collectionneur érudit et énigmatique, il lui donne une raison, dont un certain Lovecraft fit un livre. Les découvertes réjouissantes y sont nombreuses, comme celle de cet étrange John B. Frogg, auteur mal connu, possédant lui aussi diverses vérités.

Le Collectionneur de Providence est bien plus qu’une simple nouvelle. Essai crânophilique, anthologie de l’occulte et du mystère, clé d’un coffre aux fonds multiples, les lumières n’y existent pas sans leurs ombres, et les histoires sans leurs secrets. Tel un manoir d’Écosse, les esprits y sont nombreux, les portes sont dérobées pour être mieux découvertes et les ténébreuxs couloirs mènent à la clarté. À condition de vouloir, ou pouvoir lever les rideaux.

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LE COLLECTIONNEUR DE PROVIDENCE ou Petit Traité de crânophilie, suivi de L’AFFAIRE JOHN B. FROGG ou Le mystère de la citation de l’écrivain mystère, de Eric Poindron, éditions les Venterniers

Parution début juin et disponible sur le 31e Marché de la Poésie du jeudi 6 au dimanche 9 juin 2013 place Saint-Sulpice – Paris (Stand Castor Astral & les Venterniers)

Pour découvrir le livre et les Venterniers ON CLIQUE ICI 

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