PARIS LITTÉRATURE BY NIGHT

Paris-Littérature by night
ou Diogène vs Arthur Cravan une nuit à La Closerie des Lilas

 par Éric Poindron

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Édition limitée & ready made

& cocktail AC / DC – création originale de Eric Poindron

champagne, vodka, absinthe, basilic, fraises fraîches, sucre de canne liquide, gousse de vanille, citron & surprise.

& illustrations de Diogène et Cravan à La Closerie par Emmanuel Szwed

Une partie de la nuit ici, avec ses petit personnages, quelques écrivains oubliés, d’étranges créatures fantastiques, et une bibliothèque secrète et bien étrange… Cet ouvrage est une mise en bouche annonçant Nuits, Folie, fantômes, à paraître en juin 2016 aux Venterniers.

Avec, au générique du livre – mais aucunement par ordre d’apparition : Alexandre Dumas le grand, Paul de Molène, Philippe Léotard, Francis de Miomandre, François Villon, le Maréchal Ney, Willy Deville, feu Walter le pianiste de La Closerie des lilas ; sans oublier Diogène et Arthur Cravan dans les rôles principaux.

Lieu de l’action : La Closerie des lilas et la place de grands hommes.

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Éric Poindron est éditeur – aux éditions Le Castor Astral où il dirige la collection « Curiosa & cætera » –, écrivain (Actes Sud, Flammarion, L’Épure, Les éditions du Coq à l’Âne…), piéton, animateur d’ateliers d’écriture, critique et cryptobibliopathonomade. Il s’intéresse à la petite histoire de la littérature et à ses excentricités : auteurs mineurs, petits éditeurs, bibliophilie, fous littéraires, sciences inexactes ou para-littérature. Il lui arrive aussi d’écrire sur la gastronomie, les vins et les alcools. Collectionneur d’objets et d’instants insolites, il est aussi le curieux gardien d’un cabinet de curiosités ouvert au public. Il aime à faire croire qu’il pratique la bicyclette avec délectation, se prend pour un poète et affirme avec méthode, mais non sans stupeur, que les fantômes existent.

L’ESSENTIEL, LA LUMIÈRE…

Et ces mots de Ödön von Horváth si proches de ceux de Diogène se débarassant de l’écuelle et portant une lanterne…  « Je n’ai rien, sauf ce que j’ai sur le dos, et la valise avec une vieille machine à écrire portative” »  « Dans toutes mes pièces, je n’ai rien embelli, rien enlaidi. J’ai tenté d’affronter sans égards la bêtise et le mensonge ; cette brutalité représente peut-être l’aspect le plus noble de la tâche d’un homme de lettres qui se plaît à croire parfois qu’il écrit pour que les gens se reconnaissent eux-même. »

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TÉLÉGRAMME

207 avant J.-C. : le philosophe stoïcien Chrysippe de Soles serait mort de rire en voyant un âne ivre tentant de manger des figues.

Le philosope cynique Diogène, dit « le chien » vécut jusqu’à un âge avancé. Octogénaire, il mourut de vieillesse vers -323, le même jour qu’Alexandre-le-Grand ??? Certains prétendent qu’il s’éteignit d’avoir volontairement retenu son souffle, d’autres qu’il décéda après avoir avalé un poulpe vivant.

Aussi la philosophie mène à tout, à commence par « ne pas s’en sortir ».