« Les hommes connaissent tous l’utilité d’être utile, mais aucun ne connaît l’utilité d’être inutile. »
Les œuvres complètes de Tchouang-Tseu, ou Zhuangzi, – IVe siècle avant J.-C. – , livre sans fond(s) composés de réflexions et de vrac – « Ce sont les professeurs qui ont mis le désordre dans le monde. » -, de philosophie, de poèmes et de farces, ressemblent à un magma guilleret et abyssal où les grenouilles se mettent à converser.
« Jadis, une nuit, je fus un papillon, voltigeant, content de son sort. Puis, je m’éveillai, étant Tchouang-tseu. Qui suis-je en réalité ? Un papillon qui rêve qu’il est Tchouang-tseu ou Tchouang qui s’imagine qu’il fut papillon ? »
Sans oublier cet humain lucide qui décide de se servir d’un crâne comme oreiller. Alors que le premier demande au second si il n’est pas trop triste d’être mort, le crâne répond au premier : « Mais comment peux-tu être aussi certain que la vie est meilleure que la mort ? »
À vérifier, bien sûr ; mais une chose après l’autre.