« Les nouveaux riches mangent les truffes avec tant d’avidité qu’ils ont l’air de les trouver. » Robert de Montesquiou
« Arme la proue et cingle vers le Monde. » Gabriele d’Annunzio
« Je n’aime pas les pédagogues: je les connais trop; car ce sont eux qui (d’une main sûre) embrouillent et ratatinent tout ce qu’ils touchent, par des pesées, des mensurations, et des dosages comiques, mais empoisonnés… » Érik Satie
« Les Français sont faits pour composer de la musique d’opéra, les Italiens pour la chanter, les Allemands pour la jouer, les Anglais pour l’entendre et les Américains pour la payer. » Enrico Caruso
« L’objectif de l’art n’est pas le déclenchement d’une sécrétion momentanée d’adrénaline (au concert), mais la construction, sur la durée d’une vie, d’un état d’émerveillement et de sérénité. » Glenn Gould
« Pendant des siècles, en Europe et dans le monde civilisé, des prêcheurs firent la chasse aux pêchers capitaux. Les écrivains, eux, préférèrent s’en servir comme d’un outil pour disséquer l’âme humaine et ses mystères, tandis que les peintres et les sculpteurs les représentèrent d’une façon plus symbolique ou plus personnelle. Chose étrange mais peu étonnante, les pêcheurs ont souvent été beaucoup plus charismatique que les saints. » Stephen Calloway
Stephen Calloway
Le curieux gardien vous recommande, en plus de l’écoute dévote et quotidienne, la lecture :
Mémoires d’un amnésique ; cahiers d’un mammifère de Érik Satie, éditions Ombres
Outre des notes autobiographiques et des aphorismes percutants, l’oeuvre écrite d’Erik Satie témoigne d’une réflexion originale sur la musique en général, mais aussi en relation avec les autres disciplines artistiques, la poésie et la peinture tout particulièrement. Nous présentons ici l’intégralité des textes que le compositeur a publiés sous son nom dans diverses revues d’avant-garde. Cette édition a été établie d’après les publications originales, en respectant l’usage de la ponctuation, si singulier, de son auteur : Mémoires d’un amnésique, Cahiers d’un mammifère, Observations d’un imbécile (Moi), suivi de divers écrits publiés entre 1895 et 1924. L’esprit de Satie revêt mille formes divertissantes. Il va de l’humour pince-sans-rire à la grosse charge d’atelier, de l’ironie la plus fine à la cocasserie ahurissante… Ces écrits sont évidement des morceaux d’anthologie. Ils sont dignes d’Alphonse Allais et de Jules Renard, comme d’Alfred Jarry.