MOKELE-MBEMBE : SUR LES TRACES DU DERNIER DINOSAURE

Un peu de cryptoozologie – étude des animaux improbables, cachés ou « à caution » – sur les traces du dernier dinosaure, ça vous tente ?

MOKELE-MBEMBE : SUR LES TRACES DU DERNIER DINOSAURE

LA “LÉGENDE DU MOKELE-MBEMBE”

La région du bassin du Congo s’étale sur plusieurs pays (Cameroun, République du Congo, République Démocratique du Congo, Guinée Equatoriale, Gabon, République Centrafricaine). Avec l’Amazonie, elle est la région forestière la plus primitive au Monde mais également l’une des moins explorée. Certaines régions du Nord Congo restent totalement inconnues de l’Homme encore à ce jour.

La science estime qu’il existe entre 8 et 30 Millions d’espèces vivantes sur notre planèteSeulement 1,8 sont connues à ce jour. Des millions d’espèces, animales et végétales, restent encore à découvrir. Depuis le début du siècle, de nombreux témoignages évoquent l’existence, dans la région du Bassin du Congo, d’un animal de la taille d’un éléphantayant un long cou,une tête de serpentune longue queue massive et quatre pattes.

Beaucoup de ces témoignages ont été rapporté par des missionnaires, des explorateurs ou des chasseurs occidentaux, mais l’animal est surtout très bien connu et parfaitement décrit par les populations ancestrales de ces forêts, les Pygmées. Ils appellent cet animal Mokele-Mbembe (Mokele-Mbembe signifie selon les sources : “celui qui empêche la rivière de couler”, “arc-en-ciel” ou “animal monstrueux”). Son allure serait celle d’un dinosaure sauropode de petite taille. Il aurait un mode de vie aquatique ou semi aquatique, et fréquenterait les fleuves et les marécages de ces forêts primitives.

De nombreux accidents mortels sont imputés à cet animal capable de renverser les pirogues et de s’attaquer aux hommes. Il est vu et observé régulièrement et la majorité des observations ont généralement lieu le soir, la nuit ou très tôt le matin.

Les Pygmées ont une connaissance inégalable de la faune et de la flore de leur forêt. Ils ont observé et étudié le comportement de chaque animal, qu’ils chassent la plupart du temps. Pour eux, cet animal est rare mais fait bien parti de la faune vivante de leur région. Il est important de rappeler que c’est grâce à des témoignages identiques de leur part que la science occidentale a pu découvrir des animaux comme le Gorillel’Okapi.

La majeure partie des nouvelles espèces découvertes dans le monde le sont grâce aux témoignages des populations isolées qui les connaissent généralement bien avant que la science ne les découvre. 

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Le Bassin du Congo, une vaste région située entre le Congo et le Cameroun, abrite la dernière vraie forêt préhistorique de la planète. Sa flore n’a pas évolué depuis l’époque du Crétacé, et la communauté scientifique est unanime pour penser que la plupart des espèces animales qu’il nous reste à découvrir vit là bas.

Cela fait plus d’un siècle que les pygmées témoignent de la présence d’un animal mystérieux dans les eaux des grands lacs de cette région, dontl’apparence serait proche du fameux Diplodocus. D’autres indices existent, et permettent de questionner la véracité de cette légende. De nombreuses expéditions scientifiques ont été réalisées au cours du XXe siècle sans succès…jusqu’à maintenant.

En 2011, par le biais d’amis communs, les deux têtes pensantes du Comptoir Généralle musée des cultures du ghetto et de l’exploration à Paris rencontrent Jérôme Raynaudun biologiste réalisateur de documentaires animaliers maintes fois primés et ancien assistant de Jacques Perrin (Microcosmos, Océans,… ). Ils découvrent grâce à Jérôme un nouveau monde scientifique obscur et fascinant : la cryptozoologie.

Emballés par son projet de trouver enfin l’illustre Mokele-Mbembe, impressionnés par son travail et son professionnalisme, ils décident derepositionner une partie de leurs activités autour de cette aventure scientifique. Le travail d’archivage commence autour de la nombreuse bibliographie existant sur le sujet depuis un siècle (revues scientifiques, carnets de voyages, articles de presse, …), des premiers partenariats techniques sont noués, un premier stock de matériel est acheté et Jérôme effectue une première mission de repérage en mars 2012.

En mars 2013, le portail www.mokele.fr est dévoilé : un journal de bord destiné à exposer l’intégralité des connaissances de Jérôme sur le sujet : ses rencontrestémoignagesles indices collectésune étude de l’environnement naturel de la régionune explication du matériel technologique utilisé, et une présentation complète de tous les éléments fondateurs de cette légende ancestrale.

Le 1er avril – date de lancement de la campagne de collecte – Le Comptoir Général dévoile sa nouvelle attraction du même nomà visiter 7 jours / 7 au 80quai de Jemmapes à Paris.

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L’attraction Mokele-Mbembe, au Comptoir Général

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LE COMPTOIR GÉNÉRAL

Musée de l’exploration et des cultures ghettos en plein cœur de Paris.

www.lecomptoirgeneral.com

L’EXPÉDITION FILMÉE – JUILLET 2013

Elle donnera lieu à la tenue du journal de bord en temps réel par Jérômedéjà entaméet au tournage d’un film documentaire dont le format reste à définir (série, 52 minutes, long métrage…)  

LES OBJECTIFS

1. Explorer le réseau fluvial de cette région ainsi que les zones forestières proches du fleuve afin de recenser les diverses espèces animales connues et inconnues présentes dans ces eaux et dans ces forêts.

2. Effectuer des observations aériennes de la région grâce à nos drones afin de mieux la connaître et de répertorier la présence de baï (ou salines). Les baï sont des clairières marécageuses qui attirent une multitude d’espèces qui viennent y trouver une eau riche en sels minéraux. Ce sont des zones privilégiées pour l’observation et l’estimation des espèces présentes.

3. Explorer les mystérieux tunnels creusés et effectuer des relevés (os, œufs, fragment de peau de griffes…) qui permettront d’identifier la nature de l’animal.

4. Poursuivre la récolte de témoignages visuels de première main auprès des populations locales, afin de réaliser une cartographie précise des zones fréquentées par l’animal et de procéder à son éthologie.

Au-delà d’une éventuelle découverte scientifique de premier ordre, cette expédition a pour vocation de sensibiliser le public sur les nombreuses menaces qui planent sur une région trop méconnue, à la biodiversité inégalée, aux ressources naturelles immenses, à la population locale riche d’une culture ancestrale: déforestationbraconnagesurexploitation industrielle

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LE RETOUR DU YETI

N’en déplaise aux esprit chagrins, nous somme nombreux à croire depuis longtemps à l’existence de l’abominable homme des neige, et ce à commencer par mon fils. Les paléoanthropologues et les paléontologues un peu sérieux – Yves Coppens, Jean-Loup Welcomme ou feu le distingué Bernard Heuvelmans, père de la cryptozoologie, cette science des animaux impropables – savent que pour être un scientifique sérieux, il faut savoir douter de nos connaissances. Qu’on l’appelle yéti dans l’Hymalaya, Barmanou au Paksistan ou sasquatch en Amérique du nord, Le grand préhominien aux allures de chaînon manquant fascine. Souvenez-vous de ces dents gigantesques et rares de primate – pithécanthrope, sinantrope ou homme de Java ? -, découvertes par Von Koeningswald dans une officine pharmaceutique chinoise… Aussi voilà une bien réjouissante nouvelles qui donnera de l’imagination à ceux qui n’en manque guère et viendra un peu chatouiller les sceptiques de « tout poils ». Qu’on lise plutôt.

Une délégation internationale de scientifiques a collecté des « preuves irréfutables » de l’existence du yéti dans la région russe de Kemerovo, en Sibérie, a annoncé l’administration régionale sur son site internet.

« Lors d’une expédition dans la grotte Azasskaïa, les participants ont collecté des preuves irréfutables démontrant que « l’homme des neige » vit dans la (contrée de la) Choria montagneuse », explique le communiqué publié dimanche soir, sur la base des découvertes de chercheurs russe, américain, canadien, suédois et estonien.

« Des empreintes de l’homme des neiges, son antre supposée et différents marqueurs avec lesquels le yéti démarque son territoire ont été trouvés. Dans l’une des empreintes découvertes, le scientifique russe Anatoli Fokine a trouvé des poils appartenant potentiellement au yéti », selon la même source.

La région de Kemerovo souligne dès lors que ces trouvailles prouvent « à 95% que l’homme des neige vit « sur son territoire » et qu’elles seront « étudiées dans un laboratoire scientifique ».

A ce titre les chercheurs de l’expédition ont milité pour la création à l’Université d’Etat de Kemerovo d’un centre d’étude du yéti, reprenant une proposition de l’administration régionale formulée en mars mais qui avait été rejetée alors par la faculté.

« Ces études feront en sorte que la société et les médias prendront plus au sérieux ce qui concerne (le yéti). Les données (du centre d’étude) pourront être utiles aux biologistes, aux médecins et à d’autres scientifiques », relève encore le communiqué de l’administration régionale.

Le vice-gouverneur de Kemerovo, Monsieur Dmitri Islamov relève, lui, que l’important n’est pas « l’existence » du yéti dans la région mais que les touristes venant en Choria montagneuse — dans la chaîne de l’Altaï- profitent « du caractère unique de la nature dans la région ».

La région de Kemerovo cherche à développer le tourisme et organise régulièrement des évènements autour du légendaire yéti, notamment des expéditions médiatisées. L’ancien champion du monde de boxe poids lourds WBA, le géant russe Nikolaï Valuev, a participé à l’une d’entre elles en septembre.

 © AFP 2011

Le « curieux gardien » vous recommande la lecture de : 

Homme de Néanderthal est toujours vivant de Bernard Heuvelmans,, avec des Notes additionnelles de Jean-Jacques Barloy, éditions l’œil du Sphynx

Selon Beranrd Heuvelmans La cryptozoologie  est : « L’étude scientifique des animaux cachés, c’est-à-dire des formes animales encore inconnues, au sujet desquelles on possède seulement des preuves testimoniales et circonstancielles, ou des preuves matérielles jugées insuffisantes par certains ». A la fin de 1968, Bernard Heuvelmans se trouve, aux Etats-Unis, en face de la dépouille congelée d’un homme qui n’est pas vraiment de notre espèce, un homme velu aux proportions étonnantes. Et cet homme est un être récent, qui a, semble-t-il, été tué par balles. Une fantastique aventure scientifique, policière et politique commence. Une aventure qui prend tout sons sens si l’on considère les travaux de l’historien russe Boris Porchnev, selon lequel les hommes de Néanderthal survivent à travers l’Asie, du Caucase au Vietnam, en passant par le Pamir et la Mongolie. Avec cette affaire de l’homme congelé, dit l’homme pongoïde, la cryptozoologie atteint son point culminant et a prouvé que de fantastiques découvertes étaient toujours possibles.

Bernard Heuvelmans